FAQ

Vous trouverez ici les réponses à vos questions leplus classiques sur les vaccins… 

  1. Quelle est la différence entre la médecine préventive et la médecine curative ?Un vaccin peut-il être considéré comme un « médicament » ? 
  2. Quelle est la différence entre les antibiotiques et les vaccins ? Comment les vaccins pourraient-ils aider à lutter contre la résistance aux antibiotiques ? 
  3. Comment peut-on s’assurer que les vaccins mis sur le marché sont fiables ?  
  4. Quel est l’objectif des essais cliniques ? Quelles sont les différentes phases ?
  5. Comment calcule-t-on le prix d’un vaccin ? 
  6. Pourquoi faut-il administrer plusieurs doses de vaccin ?
  7. Pourquoi y a-t-il tant de différences entre les calendriers de vaccination ?
  8. Pourquoi existe-t-il des vaccins obligatoires et recommandés ? 
  9. Pourquoi certains agents pathogènes ne sont-ils pas encore éradiqués alors qu’il existe un vaccin ? 
  10. Comment distinguer les effets secondaires réels ou présumés liés aux vaccins ?
  11. Quels sont les avantages et les risques liés aux vaccins ?
  12. Les adjuvants sont-ils toxiques ?

La médecine préventive administre des soins aux personnes en bonne santé pour éviter qu’une maladie ne se déclare. C’est généralement le cas pour les vaccins : nous vaccinons nos proches pour éviter qu’ils ne tombent malades. En revanche, la médecine curative est administrée aux personnes malades pour traiter une maladie existante. Les vaccins ne sont normalement pas considérés comme des médicaments, mais plutôt comme une médecine de type spécifique dite « biologique ». Les médicaments sont pour la plupart des petites substances chimiques fabriquées entièrement par des moyens synthétiques, tandis que les vaccins sont des structures biologiques complexes (un fragment de virus, une protéine, un acide nucléique, etc.) produites par des procédés plus spécifiques et plus complexes (De Gregorio & Rappuoli, 2014 ; Andreano et al., 2019).


Les antibiotiques sont des médicaments utilisés pour traiter les infections bactériennes. Ils sont généralement prescrits lorsqu’une personne est déjà infecté par un germe. Les vaccins, en revanche, sont généralement administrés à des personnes en bonne santé pour prévenir les infections virales et bactériennes et ainsi éviter que la maladie ne se déclare. Ils sont donc administrés à titre préventif. L’un des principaux soucis des antibiotiques est leur surconsommation qui induisent une résistance à certaines bactéries. En écartant une maladie infectieuse, les vaccins réduisent donc indirectement la quantité d’antibiotiques utilisés, ce qui diminue le risque de développer une résistance aux antibiotiques (Andre et al., 2008).


Les nouveaux vaccins sont soumis à des tests approfondis et rigoureux pour assurer leur sécurité avant de pouvoir être administrés au grand public. Le vaccin est d’abord soumis à des tests sur des animaux afin d’évaluer son innocuité et sa capacité de prévenir la maladie. Une fois l’efficacité et l’innocuité démontrées, le vaccin sera soumis à différentes étapes d’études cliniques, de la phase 1 à la phase 3, où il sera testé sur des individus sélectionnés. Ces essais cliniques permettront d’étudier la capacité du vaccin à prévenir la maladie et à empêcher sa transmission et de garantir son innocuité. Ces différentes étapes sont strictement réglementées à la fois au niveau interne par l’entreprise elle-même et par des parties prenantes externes comme les organismes de réglementation tels que la Food and Drug Administration (FDA, « l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux ») et l’Agence Européenne des Médicaments (AEM). A partir des résultats des essais cliniques, les organismes de réglementation de la santé publique compétents pourront procéder à l’examen de l’efficacité, de l’innocuité et des procédés de fabrication. Cette étape est primordiale avant d’introduire le vaccin dans le programme national. Suite à l’administration du vaccin à la population, le vaccin est soumis à une surveillance rigoureuse afin de détecter tout effet secondaire indésirable rare et inattendu et d’évaluer son efficience, c’est-à-dire sa capacité de prévenir la maladie au sein d’une population dans un cadre d’utilisation systématique (OMS, 2020). Il faut en général compter près de 10 ans pour mettre au point un vaccin, voire plus, comme cela fut notamment le cas pour le vaccin contre la varicelle, qui a été développé sur une durée de 28 ans, et pour le vaccin contre le rotavirus, dont la mise au point a pris 15 ans. Dans le contexte actuel de la COVID-19, de nouveaux vaccins comme les vaccins à ARNm ont été approuvés beaucoup plus vite en raison d’une méthode de développement du vaccin beaucoup plus rapide (OMS, 2021). Afin d’accélérer le processus, les expériences tirées d’autres microbes apparentés peuvent être utilisées permettant ainsi la préparation de la production à grande échelle avant même la validation du vaccin : mais c’est au risque de l’entreprise productrice  (Halton et. al, 2020).


Les essais cliniques permettant de tester l’efficacité et la sécurité d’un nouveau vaccin se réalisent principalement sur des sujets humains. En général, un nouveau vaccin passe par quatre phases d’essais cliniques (INSERM ; les essais cliniques (Recherches interventionnelles portant sur un produit de santé), 2017). 

Phase 1 : le vaccin est administré à un nombre limité de participants (20-100 volontaires), généralement des adultes jeunes et en bonne santé. Ce test est principalement effectué pour vérifier son innocuité (cad sécurité), évaluer sa toxicité et sa tolérance et confirmer que le vaccin provoque une réponse immunitaire. 

Phase 2 : au cours de cette phase, le vaccin est administré à plusieurs centaines de volontaires présentant les mêmes caractéristiques que la population cible du vaccin. Cette phase permet d’évaluer l’innocuité et la tolérance du vaccin et son efficacité à engendrer une bonne réponse immunitaire. Cette phase comprend souvent plusieurs essais pour évaluer la dose thérapeutique (cad la dose minimale efficace), les différentes tranches d’âge et les différentes formulations du vaccin. Une comparaison avec un groupe témoin (placébo) qui ne reçoit pas le véritable vaccin, mais une substance neutre, est incorporée pour vérifier que l’effet souhaité peut être attribué au vaccin en soi. 

Phase 3 : le vaccin est administré à des milliers de volontaires. Leurs résultats sont comparés à ceux d’un groupe similaire de personnes qui n’ont pas reçu de vaccin, mais un produit de comparaison (placebo, vaccin présent sur le marché, etc.) afin d’évaluer l’efficacité et la sécurité du vaccin dans un grand groupe de personnes. Il s’agit principalement d’évaluer le rapport du bénéfice/risque pour évaluer l’intérêt thérapeutique du vaccin. La plupart du temps, les essais de phase 3 sont menés dans plusieurs pays et dans plusieurs sites d’un même pays afin de s’assurer que les résultats des performances du vaccin s’appliquent à de nombreuses populations différentes. Elle conduit à une demande d’autorisation de mise sur le marché.

A l’issue de ces tests, une autorisation de mise sur le marché (AMM) est délivrée (ou pas).

Phase 4 : sur des milliers de volontaires, la tolérance et la recherche d’effets indésirables rares et des complications tardives sont recherchés à plus long terme alors que le vaccin est autorisé sur le marché.


La définition du prix des vaccins est un exercice délicat qui prend en compte les contributions de nombreuses parties prenantes telles que le fabricant, le gouvernement, les organismes de réglementation (comme la FDA aux États-Unis et l’EMA en Europe) et le grand public. Le prix d’un vaccin reflète principalement le coût de son développement, le coût d’achat et de stockage et les coûts liés à la distribution du vaccin. La stratégie de tarification repose sur plusieurs éléments, notamment l’identification de concurrents potentiels et de produits pouvant se substituer, l’estimation de la courbe prix-demande du vaccin, le calcul des coûts du vaccin (y compris les coûts liés à sa fabrication, sa distribution, les coûts de recherche et développement) et la prise en compte de divers facteurs juridiques, réglementaires, de tiers payeurs et de concurrents, tels que le prix des produits/vaccins concurrents et des produits pouvant se substituer entre autres (Lee et McGlone, 2010). 


Certains vaccins doivent être administrés en plusieurs doses pour obtenir une réponse immunitaire efficace, c’est-à-dire pour provoquer une protection adaptée. Certains vaccins peuvent nécessiter 2, 3 ou même de plus nombreuses doses. Par ailleurs, le délai entre ces doses devra être respecté. Ces délais sont fixés pendant la phase de développement d’un vaccin, lorsque celui-ci est testé pour en garantir l’efficacité et la sécurité. Le vaccin contre la fièvre jaune, par exemple, peut conférer une protection à vie après une seule dose grâce à sa forte immunogénicité[1]. En revanche, les vaccins contre l’hépatite B sont moins immunogènes et nécessitent 3 doses pour atteindre une protection complète. Il est important de respecter le calendrier vaccinal précis lors de la prise d’un vaccin multidoses car le fait de manquer une dose ou de la recevoir au mauvais moment réduit l’efficacité du vaccin. La vaccination contre la grippe, par exemple, nécessite un traitement annuel car le virus de la grippe mute (change) si rapidement que le vaccin administré l’année précédente ne confère plus de protection pour l’année suivante (Belongia et al., 2017).


[1] Provoque une réponse immunitaire forte et durable.


Les différences entre les calendriers de vaccination sont principalement basées sur la période de temps optimale au cours de laquelle la réponse immunologique maximale est obtenue.  Le programme de vaccination diffère d’un pays à l’autre en ce qui concerne l’âge auquel les vaccins et les rappels sont recommandés. Cela concerne le nombre de doses de vaccin à administrer, les types de vaccins recommandés pour l’ensemble de la population et les types de vaccins recommandés pour certains groupes, comme les femmes enceintes. Ces différences sont principalement expliquées par des différences épidémiologiques de la maladie sur le terrain, et même par les différentes tradition et histoire de la population cible (« nous avons toujours fait comme ça ») (Vaccine Knowledge Project, 2020).


Chaque pays fixe son propre programme de santé qui englobe ses politiques et ses calendriers de vaccination. Les vaccins obligatoires sont ceux qui sont imposés par la loi. Cela signifie que le non-respect de la loi pourrait être passible d’une sanction. Par exemple, un enfant qui n’est pas vacciné risque de ne pas pouvoir aller à l’école. À l’inverse, les vaccins recommandés sont généralement ceux qui visent un groupe cible spécifique et dont la prise reste facultative. C’est le cas de la vaccination contre le cancer associé au VPH en France, par exemple, qui est conseillée pour les jeunes filles ainsi que les jeunes garçons. Le caractère obligatoire ou non d’un vaccin est une décision qui repose sur des données épidémiologiques. Des motifs politiques et sociaux peuvent toutefois également influencer ces décisions. Le niveau d’hésitation vaccinale observé dans un pays  peut par exemple lui aussi entrer en jeu (Gilbert et al., 2019). En 2018, la France a décidé de faire passer le nombre de ses vaccins obligatoires de 3 à 11. L’une des motivations citées était d’améliorer la couverture vaccinale et de lutter contre les doutes des parents quant à l’utilité des vaccins recommandés (Lévy-Bruhl et al., 2019).


L’éradication d’une maladie est l’ultime objectif des soins de santé en général, en particulier lorsqu’un vaccin est disponible. Malheureusement, elle n’est pas toujours possible. Malgré l’existence de vaccins spécifiques, certains agents pathogènes persistent dans de nombreux réservoirs naturels. Ce qui signifie que ces agents pathogènes peuvent également se propager dans d’autres animaux ou même dans le sol. Citons à ce titre le tétanos, une bactérie qui se trouve dans le sol ou le virus de la grippe qui se retrouve dans de nombreux animaux, principalement des oiseaux aquatiques sauvages. Afin de garder le contrôle sur la propagation de ces germes, les organismes de santé sont donc contraints de vacciner en permanence les personne d’une population donnée. Pour certains germes, comme ceux de la grippe aviaire qui présentent de nombreux sous-types différents, les vaccins ne protègent que contre les sous-types les plus courants. C’est notamment le cas du pneumocoque et du méningocoque, des bactéries dangereuses qui peuvent provoquer une pneumonie et une méningite chez les personnes très jeunes et très âgées (Plotkin, 2005 ; Andre et al., 2008). Par ailleurs, la lutte contre une maladie est une tâche mondiale particulièrement complexe qui exige des intérêts géopolitiques et une mobilisation internationale : il faut alors veiller à ce que l’ensemble de la population humaine soit protégée contre la maladie à éradiquer. Ce but n’a été atteint qu’une seule fois en 1980 à l’échelle mondiale date à laquelle l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré que la variole avait était éradiquée de la planète. Une seconde maladie, la poliomyélite, est en voie d’éradication car elle n’existe aujourd’hui que dans deux pays, à savoir l’Afghanistan et le Pakistan (Polio, Global eradication initiative).


La majorité des effets secondaires liés aux vaccins sont légers et limités et sont généralement liés à des réactions locales au niveau du site d’injection. Ils se traduisent par des rougeurs, des gonflements et même de la fièvre. Il arrive toutefois que certains effets secondaires soient considérés comme très préoccupants, comme le Syndrome de Guillain-Barré (SGB) qui est une maladie rare provoquée par le système immunitaire et caractérisée par une atteinte des cellules nerveuses affaiblissant les muscles et parfois les paralysant (Center for Disease Control and Prevention, 2015). On ne recense en général qu’un à deux cas supplémentaires de SGB par million de doses de vaccins antigrippaux administrées. Un autre exemple, le vaccin anti-coqueluche à base de cellules entières a été associé à l’encéphalite ou à une inflammation du parenchyme cérébral à un taux de 0 à 10,5 cas sur un million de doses administrées (Center for Disease Control and Prevention, 1997, Pertussis Vaccination). Par ailleurs, il y a aussi l’exemple de la narcolepsie caractérisée par une somnolence excessive, une paralysie du sommeil, des hallucinations et une perte du contrôle musculaire. Ce trouble serait attribué au vaccin Pandemrix®, un vaccin monovalent contre la grippe H1N1 2009 qui a été utilisé dans plusieurs pays européens pendant la pandémie de grippe H1N1 (Center for Disease Control and Prevention, 2020, Vaccine Safety; Narcolepsy Following Pandemrix in Europe). Ces effets secondaires avérés se démarquent nettement de la désinformation non étayée de données probantes. La controverse de l’affaire Wakefield qui avait associé l’autisme au vaccin contre la rougeole, et qui s’est finalement avérée être une fraude, en est un bon exemple. Il convient également de noter la controverse de 1998 qui avait associé le vaccin contre l’hépatite B à l’aggravation ou à une première apparition de la sclérose en plaques, s’est avérée par la suite contredite. Finalement, les avantages de la vaccination peuvent l’emporter sur les risques d’effets secondaires rares, même si certaines personnes ne perçoivent que les risques, quoique très rares, au détriment des avantages.


Dans la mesure où les vaccins sont administrés à des personnes en bonne santé, les risques doivent être soigneusement pesés par rapport aux avantages. La vaccination est l’une des interventions de santé publique les plus efficaces pour freiner la propagation de maladies, prévenir les complications et même les décès à la suite de maladies qui peuvent être évitées par la vaccination. Les vaccins comportent toutefois certains risques d’effets indésirables (voi question 10), dont les plus courants sont des rougeurs et des douleurs au point d’injection. Cela dit, ces effets indésirables peuvent parfois se répandre dans le corps entier, comme la fièvre. La vaccination peut également provoquer des réactions allergiques. Des réactions indésirables graves telles que des convulsions et l’anaphylaxie peuvent survenir une fois sur un million de doses de vaccin (Department of Health and Environmental Control (DHEC), Benefits and Risks of Vaccines). Vous trouverez un aperçu plus détaillé des avantages et des risques que présentent les vaccins ici.


A priori, les adjuvants ne sont pas toxiques. Un adjuvant est une substance ajoutée aux vaccins pour en augmenter la réponse immunitaire spécifique contre une partie (dit antigène) du microbe, pour limiter le nombre d’injection et réduire la quantité d’antigène microbien à administrer. Les adjuvants font tous l’objet d’un contrôle approfondi au cours de la phase de développement et sont considérés comme sûrs. Les adjuvants peuvent provoquer des réactions locales au point d’injection car ils augmentent la réponse inflammatoire nécessaire pour stimuler le système immunitaire. Certains adjuvants sont des substances naturelles, rencontrées dans notre vie quotidienne, telles que les vitamines et les matières grasses. D’autres sont à base minérale, comme les sels d’aluminium, qui sont les adjuvants les plus anciens et utilisés et les plus connus (Garçon et al., 2011). Cependant, ces sels peuvent être associés dans de très rares cas de myofasciite à macrophages chez les adultes, affectant les muscles. Dans ces cas rarissimes, une prédisposition génétique empêcherait l’élimination naturelle de ces sels dans les muscles.

De nouveaux adjuvants ont été développés dans les années 90 lorsque les sels d’aluminium ne sont pas efficaces, comme le vaccin contre la grippe, ou contre indiqués. Il s’agit entre autres de squalène (précurseurs stéroïdiens), des dérivés bactériens, des vésicules artificielles composées de lipides.

Bibliographie et webographie consultées en décembre 2021 :

Andreano E., D’Oro U., Rappuoli R., & Finco O. (2019). Vaccine evolution and its application to fight modern threats. Frontiers in UNICEF Immunology, 10: 1722.

Andre F. E., Booy R., Bock H. L., Clemen J., Datt S. K., John T. J., Lee B. W., Lolekha S., Peltola H., Ruff T. A., Santosham M., & Schmitt H. J. (2008). Vaccination greatly reduces disease, disability, death and inequity worldwide. In Bulletin of the World Health Organization, 86(2): 140-146.

Belongia E. A., Skowronski D. M., McLean H. Q., Chambers C., Sundaram M. E., & De Serres G. (2017). Repeated annual influenza vaccination and vaccine effectiveness: review of evidence. Expert Review of Vaccines, 16(7): 723-736.

Center for Disease Control and Prevention (1997), Pertussis Vaccination: https://www.cdc.gov/mmwr/preview/mmwrhtml/00048610.htm#:~:text=Whole%2Dcell%20DTP%20vaccines%20are,)%20(5%2C6).%20%20

Center for Disease Control and Prevention (2015), Influenza Guillain-Barre Syndrome (GBS): https://www.cdc.gov/flu/prevent/guillainbarre.htm#:~:text=The%20data%20on%20the%20association,doses%20of%20flu%20vaccine%20administered

Center for Disease Control and Prevention (2020), Vaccine Safety; Narcolepsy Following Pandemrix in Europe: https://www.cdc.gov/vaccinesafety/concerns/history/narcolepsy-flu.html#:~:text=An%20increased%20risk%20of%20narcolepsy,countries%20also%20detected%20an%20association

De Gregorio E., & Rappuoli R. (2014). From empiricism to rational design: a personal perspective of the evolution of vaccine development. Nature Reviews Immunology, 14(7): 505–514.

Department of Health and Environmental Control (DHEC), Benefits and Risks of Vaccines: https://scdhec.gov/benefits-risks-vaccines#:~:text=We%20also%20continue%20to%20see,or%20fever%20and%20allergic%20reactions

Garçon N., Leroux-Roel, G. & Cheng W. F. (2011). Understanding Modern Vaccines: Perspectives in Vaccinology, Vaccine adjuvants: https://core.ac.uk/download/pdf/82352422.pdf

Gilberg S., Partouche H., Renard V. & Saint-Lary O. (2019). Mandatory vaccination of infants in France: Is that the way forward. European Journal of General Practice, 25: 49-54

Halton J., Hatchett R., Lurie N. & Saville M. (2020). Perspective: Developing Covid-19 Vaccines at Pandemic Speed. New England Journal of Medicine, 382:1969-1973

INSERM; les essais cliniques (Recherches interventionnelles portant sur un produit de santé), 2017 : https://www.inserm.fr/nos-recherches/recherche-clinique/essais-cliniques-recherches-interventionnelles-portant-sur-produit-sante/

Lee B. & McGlone S. (2010). Pricing of New Vaccines. Human Vaccines, 6(8): 619-626. 

Lévy-Bruhl D., Fonteneau L., Vaux S., Barret A.-S., Antona D., Bonmarin I., Che D., Quelet S., & Coignard B. (2019). Assessment of the impact of the extension of vaccination mandates on vaccine coverage after 1 year, France, 2019. Eurosurveillance, 24(26): 1900301.

OMS (2020), Questions et réponses; Vaccins et vaccination : https://www.who.int/fr/news-room/questions-and-answers/q-a-detail/vaccines-and-immunization-what-is-vaccination

OMS (2021), Questions et réponses ; Maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) : sécurité des vaccins : https://www.who.int/fr/news-room/questions-and-answers/q-a-detail/coronavirus-disease-(covid-19)-vaccines-safety

Plotkin S. A. (2005). Vaccines: past, present and future. Nature Medicine, 11(S4): S5–S11.

Polio, Global eradication initiative: https://polioeradication.org/polio-today/

Vaccine Knowledge Project (2020), Oxford Vaccine Group, University of Oxfordhttps://vk.ovg.ox.ac.uk/vk/vaccination-schedules-other-countries